Rapidshare, le site allemand d’hébergement de fichier avait été contraint en mars de coopérer avec la justice pour retrouver la personne qui avait uploadé le dernier album de Metallica…
Cela a filé un grand coup au moral des « amis » de Rapidshare qui ont vite pris peur d’être « balancé » à la justice par Rapidshare s’ils téléchargeaient ou uploadaient des fichiers illégaux sur le site.
De nombreuses rumeurs ont circulés et finalement, on en savait pas plus sur la véritable politique de Rapidshare. Mais la semaine dernière, ils ont mis à jour leurs conditions d’utilisation, jouant ainsi la carte de la transparence.
On y apprend donc que oui, ils sont légalement obligés d’enregistrer la provenance de chaque fichier uploadé sur leurs serveurs (c’est à dire l’adresse IP de la personne qui l’a envoyé) et qu’en cas de demande de la justice, ils se doivent de communiquer ces informations (et uniquement à la justice !!).
MAIS en aucun cas, ils ne stockent d’informations sur qui télécharge quoi, que ce soit avec un compte limité ou premium.
Ce que ça veut dire concrètement, c’est que si vous utilisez Rapidshare pour mettre à disposition du contenu piraté, vous avez toujours un risque de vous faire attraper si vous y allez à poil avec votre IP, et que quelqu’un porte plainte contre vous, MAIS ça veut dire aussi que si vous n’êtes qu’un simple « consommateur », vous pouvez y aller à fond la caisse sans aucun risque.
Rapidshare précise quand même qu’effectivement, à terme, on pourra les obliger à enregistrer les IPs des gens qui téléchargent mais qu’il feront tout ce qui est en leur pouvoir pour éviter ça !! C’est logique car si cela devait arriver, les gens déserteraient le service, et ils n’auraient plus qu’à fermer leur business…