Aller au contenu
Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Au moment où j’écris ces lignes, je ne dors pas. Alors chers amis, noctambules du web, je vais vous parler aujourd’hui du site nosleep.page.

Ce site web va vous permettre de remplacer des outils comme Caffeine ou Amphetamine qui permet de garder réveillé votre ordinateur comme une bonne tasse à café. C’est super pratique quand on a des process un peu longs à finir, genre une compilation, un backup…et j’en passe. Cela évite que l’ordinateur se mette en veille et ça évite d’aller bidouiller les paramètres de votre OS.

Nosleep a donc la particularité d’être un simple site web, qui utilise pour cela l’API Screen Wake Lock bien comprise des navigateurs récents. Et là où cette technologie n’est pas supportée, le dev a implémenté une astuce géniale pour garder quand même votre PC ou Mac actif : la lecture d’une vidéo silencieuse et invisible pour simuler ce comportement.

Mais alors qu’est-ce que l’API Screen Wake Lock ?

Et bien c’est une technologie qui permet à une application de demander au système d’exploitation de ne pas éteindre ni de verrouiller l’écran. Ça permet de lire un ebook sans secouer la souris toutes les 5 min, de suivre un trajet sur une carte sans perdre votre chemin, ou encore de mater une une recette sans mettre du beurre partout sur votre écran pour le réveiller. Pouah !

Et c’est exactement ce qu’utilise nosleep.page qui offre une solution simple et accessible à tous pour garder nos écrans bien éveillés comme un Premier ministre sous amphét.

Évidemment, si vous souhaitez intégrer ça sur votre service web, il existe une super lib JS nommée NoSleep.js qui permet d’implémenter facilement cette API Screen Wake Lock.

import NoSleep from 'nosleep.js';
var noSleep = new NoSleep();
// Activer le verrouillage du réveil.
// (doit être intégré dans un gestionnaire d'événement d'entrée utilisateur, par exemple la souris ou un touchpad)
document.addEventListener('click', function enableNoSleep() {
  document.removeEventListener('click', enableNoSleep, false);
  noSleep.enable();
}, false);

Bref, c’est pratique et comme ça, votre ordinateur ne dormira plus sans que vous l’ayez décidé.


Si vous faites du Kubernetes au boulot ou chez vous, le soir en cachette, voici un client nommé Seabird, qui veut le coup d’oeil.

Cet outil desktop dispo sous macOS, Windows et Linux va vous permettre d’explorer les ressources de vos clusters de manière très simple, très intuitive. Pas de chichi, c’est carré et tout y est : la liste de vos Pods, leur état de santé, les redémarrages, et tout ce qui concerne les Deployments, StatefulSets, et autres Services. Vous pourrez voir en un coup d’œil où en est votre cluster, et ce, dans une interface épurée qui se veut sans bloatware.

Seabird se distingue par sa capacité à rendre la gestion de Kubernetes vraiment accessible. Grâce à sa prise en charge des espaces de noms, il est facile de séparer et de gérer vos environnements de développement, de test et de production. Les métadonnées détaillées, les labels, les annotations et les informations sur les propriétaires de ressources sont tous à portée de main.

Mais Seabird ne se limite pas à la visualisation. Il offre également la possibilité d’interagir directement avec les ressources. Vous pourrez lancer, arrêter et redimensionner des services directement depuis votre bureau. C’est l’outil idéal pour ceux qui veulent aller au-delà des commandes de kubectl et cherchent une interface graphique intuitive pour piloter Kubernetes.

Disponible sur les trois principaux OS, Seabird s’installe rapidement et vous permettra de plonger encore plus rapidement dans le vif du sujet.

Si ça vous chauffe, c’est par ici !


Les plus poussiéreux d’entre nous connaissent forcément Outrun, ce merveilleux jeu de course, qu’on ne croisait qu’en borne d’arcade Sega durant les années, puis un peu plus tard sur console. C’était super cool, ambiance west coast au volant d’une Ferrari Testarossa décapotable avec votre Brigitte assise sur la place du mort, à fond la caisse dans des circuits de bord de plage.

Si vous avez manqué ce pan de notre histoire, ou si vous voulez revivre ces sensations que vous n’avez jamais retrouvées même au volant de votre Dacia, sachez que le développeur Sk1ds l’a remis au goût du jour, accessible directement depuis votre navigateur sur le site Itch.io ou téléchargeable en .exe pour Windows.

Sk1ds a sur réinventer ce classique qu’il a rebaptisé « Turbo Outrun Reimagined », en le modernisant avec 5 circuits palpitants et un turbo boost qui vous donne de grosses accélérations histoire de décoiffer votre blonde. Par contre, attention, y’a du monde sur la route et des palmiers qui font bien mal au front sur le bord.

D’ailleurs, si vous endommagez votre véhicule, l’ami Francky (inspiré du père du dev) le mécano viendra vous aider à réparer tout ça, voire à l’améliorer en upgradant les pièces.

Ça se joue très bien au clavier, mais vous pouvez aussi sur la version Windows, utiliser un contrôleur XBox.

Voilà, si ça vous branche de faire chauffer le moteur, c’est par ici que ça se passe.

Merci à Lorenper


— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

Un enfant qui tombe dans l’eau, un poulpe qui le sauve, voilà le début d’une grande amitié… Et d’une grande aventure ! 🚀 Dans Promenade (sur Switch, PC, Xbox ou PlayStation), on incarne le jeune Nemo et son pote poulpe, qui parcourent un monde imaginaire, à la croisée des rêves, dans le but de réparer « le grand ascenseur » et découvrir ce qu’il y a, tout là haut !

Disclaimer : je connais personnellement Maxence (designer du jeu et un de deux développeurs) ainsi que Manon (animatrice 2D). Donc mon avis sera biaisé, mais (spoiler) j’ai très sincèrement passé un excellent moment à finir cette aventure, je trouve qu’ils ont fait un taff de zinzin, c’est bien foutu sur tous les plans alors que c’est leur 1er jeu, donc ça mérite un petit coup de projecteur !

Promenade se présente comme un jeu de plateforme/exploration « ouvert », à la manière d’un Mario Odyssey mais en 2D, avec un hub dans lequel on se balade à notre guise, où l’on remplit les objectifs que l’on veut, dans l’ordre que l’on veut. Certains accès (portes, trous…) nous amènent dans des donjons à énigme, ou face à des petits challenges, voire nous transportent vers des niveaux bien plus complets, ce sont d’autres univers carrément, bref y a pas mal de choses à faire et à découvrir. 😁

Le monde se dévoile progressivement, soit en réparant « le grand ascenseur », soit en débloquant de nouveaux pouvoirs pour notre poulpe adoré, ce qui nous permet d’aller dans des endroits auparavant inaccessibles. L’idée initiale du gameplay, plutôt originale, c’est d’attraper ennemis et objets à distance en lançant le poulpe dessus, puis de s’en servir pour faire un double saut… Voire triple ou quadruple saut si on récupère quelque chose alors qu’on est encore en l’air !

Il y a aussi une roulade à la Donkey Kong Country, des jumps « allongés », et peut-être même quelques surprises. 🤫 Les contrôles sont réactifs et l’inspiration Nintendo, dans la manière dont est conçu le jeu, est évidente. Le level design nous fait comprendre instinctivement les différentes mécaniques, et profite de tous les mouvements à disposition, c’est souvent malin et astucieux, perso c’est toujours un chouette sentiment de satisfaction quand on comprend quoi faire, comment le faire, et qu’on y arrive. 🙂

Dans la même veine, l’aspect exploration est composé de petites énigmes calées un peu partout, il faut un bon sens de l’observation et faire preuve de logique (y a des trucs bien planqués). De mémoire, rien ne m’a semblé être tiré par les cheveux, et je crois qu’il n’y a aucun dialogue ou énigme basée sur du texte, tout est fait à partir de pictogrammes, et ça fonctionne bien ! Cool pour les plus jeunes.

J’ai terminé l’aventure en une douzaine d’heures (pas loin du 100%), et si voir la fin me semble accessible de 7 à 77 ans, y a quelques passages qui vont demander un esprit affuté ou une certaine dextérité (ou les deux). Les gamers aguerris pourront chercher le 100%, voire s’adonner au time-attack pour un challenge + relevé. Ah mais j’ai pas dit : les musiques, même si elles manquent parfois un peu d’ampleur, sont ultra jolies et nous mettent grave dans l’ambiance, et est-ce que j’ai dit que les animations de Manon sont incroyables ? Parce qu’elles le sont. 😁 C’est trop choupi, on croirait du dessin animé, ça rend tous ces mondes et créatures super vivants.

Conflit d’intérêt oblige, je ne vais pas mettre de note, mais je vous invite au moins à tester la démo qui est dispo sur toutes les plateformes du moment. Ça c’est gratuit. Ensuite si ça vous plaît, sachez que Promenade est dispo entre 20€ et 35€ selon les plateformes et la version souhaitée (physique ou dématérialisée). 💰

Acheter Promenade en physique sur SwitchPS4PS5
En démat sur SteamSwitchPlayStationXbox


A tous les fondus d’analyse de code, aujourd’hui, j’aimerais vous présenter De4Py, un déobfuscateur Python avancé qui s’est donné pour mission de révolutionner le domaine pour les analystes de malwares et les experts en reverse engineering.

Développé par le duo Fadi002 et AdvDebug, cet outil se distingue non seulement par son interface conviviale, mais aussi par un ensemble de fonctionnalités avancées conçues pour, entre autres, déchiffrer les fichiers Python.

Ce toolkit prend en charge toute une gamme d’obfuscateurs populaires, incluant Jawbreaker, BlankOBF, PlusOBF, Wodx, Hyperion et l’obfuscateur de pyobfuscate.com. Cette polyvalence vous assure de pouvoir décoder un large éventail de fichiers obfusqués avec une grande facilité.

L’une des fonctionnalités phares de l’outil est sa capacité d’exécution de code. Cela permet aux utilisateurs d’exécuter du code Python au sein de l’outil. Par exemple, ils expliquent sur le Github, que grâce à ça, si un programme demande une licence pour fonctionner dans son intégralité, De4py permet d’accéder directement aux fonctionnalités principales de l’outil, et par conséquent de contourner les restrictions liées à la licence.

La fonction de Dump de chaînes de caractères est un autre atout crucial. Elle facilite l’extraction de textes du processus Python et les sauvegarde dans un fichier, rendant plus aisée l’extraction de données de la mémoire, y compris des informations sensibles comme les webhooks. Il est capable également d’identifier les chaines de caractères « interessantes » comme les IP, les sites web et les mots-clés liés à des informations sensibles.

De4py aborde également le défi que représentent ces programmes Python qui tentent de s’auto-terminer lorsqu’ils détectent un débogueur ou une machine virtuelle. En supprimant la fonction de sortie, il vous permettra de ne plus galérer avec des sorties de programme surprises. De4py dispose aussi d’une fonctionnalité qui permet de récupérer et d’accéder à toutes les fonctions se trouvant dans le processus, ce qui est pratique si on veut modifier certaines fonctions en mémoire de manière plus précise.

Il y a également un analyseur de fichiers pour détecter si un programme Python est « packé ». Il tente alors d’extraire les programmes qui s’y trouvent en utilisant pyinstaller. Enfin, De4Py est capable de surveiller le comportement du programme sur votre système à savoir tout ce qui est manipulations de fichiers, activités de processus, interactions avec la mémoire, et même les communications via socket, avec détail de la taille des données transmises / reçues et des adresses IP. Cette fonctionnalité permet également l’extraction du contenu des sockets et le déchiffrement du contenu chiffré OpenSSL directement dans un fichier.

Bref, que ce soit via son interface graphique ou en mode terminal, De4Py est un super outil pour tous les amateurs de reverse engineering qui font notamment de l’analyse de malware.

Vous en saurez plus ici sur leur Github et le site officiel est ici.