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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

FeatUp, c’est le nom de ce nouvel algorithme révolutionnaire développé par une équipe de chercheurs du MIT dont le but consiste à faire passer la vision par ordinateur à la vitesse supérieure en lui offrant une résolution digne d’un œil de lynx.

Comment ça marche ? En gros, FeatUp s’attaque au problème de la perte d’information qui se produit quand les algorithmes d’IA analysent une image. Normalement, ils la découpent en une grille de petits carrés de pixels qu’ils traitent par groupe. Résultat, la résolution finale est bien plus faible que l’image de départ. Avec FeatUp, fini la myopie ! L’algo est capable de capter tous les détails, des plus évidents aux plus subtils.

La clé, c’est de faire légèrement bouger et pivoter les images pour voir comment l’IA réagit à ces micro-variations. En combinant des centaines de « cartes de caractéristiques » ainsi générées, on obtient un ensemble de données haute définition super précis. Un peu comme quand on crée un modèle 3D à partir de plusieurs images 2D sous différents angles.

Mais pour que ça turbine, il a fallu créer une nouvelle couche de réseau de neurones ultra-efficace, baptisée « suréchantillonnage bilatéral conjoint« . Grâce à elle, FeatUp améliore les performances d’un tas d’algos différents, de la segmentation sémantique à l’estimation de profondeur.

Les applications potentielles sont dingues : imaginez pouvoir repérer un minuscule panneau sur une autoroute encombrée pour une voiture autonome, ou localiser précisément une tumeur sur une radio des poumons. Avec sa capacité à transformer des suppositions vagues en détails précis, FeatUp pourrait rendre tous ces systèmes bien plus fiables et sûrs.

L’objectif des chercheurs, c’est que FeatUp devienne un outil fondamental du deep learning, pour enrichir les modèles sans sacrifier l’efficacité. Comme le résume Mark Hamilton, co-auteur de l’étude, l’enjeu est d’obtenir « le meilleur des deux mondes : des représentations très intelligentes avec la résolution de l’image d’origine« .

Bref, si FeatUp tient ses promesses, on n’a pas fini d’entendre parler de cette prouesse technologique qui pourrait donner un sacré coup de boost à l’IA visuelle puisqu’elle fournit des versions haute résolution d’analyses d’images qu’on pensait jusque-là limitées à la basse résolution. »

Pour en savoir plus, direction l’article du MIT !


Accrochez-vous à vos volants, les fans de Mad Max, car ça va déménager grave !

Le méga projet de prequel Furiosa est enfin terminé et ça promet un max de fureur et d’action. Moi qui avais adoré Mad Max: Fury Road, je piaffe d’impatience (oui, parfois, je « piaffe », tu vas faire quoi ???) de découvrir ce nouveau volet réalisé par le génial George Miller.

Alors, qu’est-ce qu’on sait sur ce Furiosa ?

Déjà, exit Charlize Theron, c’est la talentueuse Anya Taylor-Joy (vue dans The Queen’s Gambit) qui reprend le rôle titre. Et à ses côtés, on aura droit à Chris Hemsworth (aka Thor) et Tom Burke. Ça envoie du lourd !

Côté intrigue, le film nous plongera dans la jeunesse de Furiosa, bien avant qu’elle ne devienne l’impitoyable guerrière de Fury Road. On découvrira comment elle a été arrachée à la Terre Verte des Mères puis est tombée entre les griffes de Dementus, un terrible seigneur de guerre. Avant de chercher à rentrer chez elle à travers les Terres Dévastées. Un périple initiatique qui s’annonce intense !

Niveau technique, George Miller s’est entouré de pointures, comme la monteuse Margaret Sixel, la costumière Jenny Beavan ou le chef décorateur Colin Gibson, tous oscarisés pour leur travail dantesque sur Fury Road. Et le compositeur Junkie XL rempile aussi. Autant dire qu’on peut s’attendre à un résultat visuel et sonore d’anthologie.

Ces premières images montrent des décors et des véhicules hallucinants, dans la droite lignée de l’esthétique post-apo délirante de la franchise. J’ai hâte de voir ça sur grand écran (dans mon salon, tkt) !

Il va donc falloir ronger votre frein jusqu’en mai 2024 pour découvrir Furiosa. Le film devrait faire l’événement au Festival de Cannes, 9 ans tout pile après le triomphe de Fury Road. Ça va être long, mais je sens que ça valait le coup d’attendre !

Ce Furiosa s’annonce peut-être encore plus dingue et mémorable que Fury Road. Avec George Miller aux manettes et un casting cinq étoiles, tous les voyants sont au vert (fluo). Et ces premières images me mettent bien l’eau à la bouche.

Vivement !


Vous pensiez qu’Apple se contentait de suivre les autres géants de la tech en matière d’intelligence artificielle ? Détrompez-vous ! La firme de Cupertino vient de dévoiler les secrets de son nouveau modèle d’IA baptisé MM1, et croyez-moi, ça décoiffe grave !

Alors que Google mise sur son modèle Gemini pour booster les fonctionnalités IA d’iOS 18, Apple a décidé de tracer sa propre route avec MM1. L’idée de génie ? Utiliser un dataset diversifié qui mélange allègrement du texte et des images pour entraîner cette IA nouvelle génération.

Résultat, MM1 est capable de générer des légendes pour des images de manière hyper précises, de répondre à des questions posées sur des images et même d’inférer du langage naturel à partir d’indices linguistiques et visuels. Une vraie bête de compétition !

En combinant différentes méthodes d’entraînement issues d’autres IA avec ses propres techniques maison, Apple espère ainsi rattraper son retard sur des mastodontes comme Google ou OpenAI. Et vu le niveau de performances annoncé, y a de quoi être optimiste !

Alors comment ça fonctionne ?

Et bien si vous montrez une photo de votre chat à MM1, non seulement il sera capable de le reconnaître et de le décrire avec une précision redoutable, mais il pourra aussi répondre à des questions du genre « De quelle couleur est son collier ? » ou « A-t-il l’air joueur ou paresseux sur cette image ?« .

Dans l’exemple réel ci-dessous, on lui demande combien il devra payer pour les bières (photo 1) d’après le menu (photo 2). Et c’est le seul à répondre correctement, et précisemment.

Bluffant, non ?

Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Apple étant Apple, on peut s’attendre à ce que MM1 révolutionne notre façon d’interagir avec nos devices. Pourquoi pas imaginer une app qui génère automatiquement la description textulle d’une scène que vous auriez photographié ? Ou un mode « sous-titres » universel qui retranscrirait en temps réel tout ce que votre iPhone voit et entend ? Les possibilités sont infinies dès que l’IA est embarquée !

Bien sûr, tout cela n’est encore qu’à l’état de recherche pour le moment. Mais connaissant Apple, on peut parier que la firme mettra rapidement en application les promesses de MM1 dans ses futurs produits et services. iOS 19 propulsé par une IA multimodale surpuissante, ça envoie du rêve, je ne vous le cache pas.

Avec MM1, Apple prouve une fois de plus sa capacité à innover. Pendant que les autres géants de la Silicon Valley se contentent d’améliorer leurs modèles existants, la marque à la pomme préfère partir d’une feuille blanche pour inventer l’IA de demain. Comme dirait l’autre, « think different », ça a du bon ! 😎

Alors, vous en pensez quoi de ce MM1 ? Hâte de voir ce qu’Apple nous réserve pour la suite.

Perso, j’ai déjà hâte de discuter avec mon iPhone comme s’il était mon meilleur pote. Au moins, j’aurais un pote ^^.

Source


Vous voulez envoyer des emails chiffrés de bout en bout avec votre client mail favori, mais sans vous prendre la tête ? J’ai ce qu’il vous faut les amis : le projet open source ProtonMail Bridge pour Docker de mon gars sûr DaTux, un fidèle lecteur de Korben.info que je croise souvent sur mon live Twitch.

Ce mec a passé plus de temps à rédiger le README.md de son projet qu’à le coder, mais le résultat est là : une version dockerisée de l’interface en ligne de commande de ProtonMail Bridge qui crée un serveur SMTP local. Comme ça, vos autres conteneurs Docker peuvent envoyer des mails via votre compte ProtonMail. La classe, non ?

Bon par contre, petit bémol : pour l’instant, il faut un compte payant (Mail Plus, Proton Unlimited ou Proton Business) pour se connecter. Ça marchera pas avec les comptes gratuits. Mais vu le niveau de confidentialité et de sécurité que ça apporte à vos échanges d’emails pro, ça les vaut !

Pour commencer, récupérez la dernière image Docker avec :

docker pull ghcr.io/videocurio/proton-mail-bridge:latest

Ou la version allégée basée sur Alpine Linux :

docker pull ghcr.io/videocurio/proton-mail-bridge-alpine:latest

Ensuite, lancez le conteneur en exposant les ports TCP 12025 pour SMTP et 12143 pour IMAP sur votre interface réseau locale.

docker run -d --name=protonmail_bridge -v /path/to/your/volume/storage:/root -p 127.0.0.1:12025:25/tcp -p 127.0.0.1:12143:143/tcp --network network20 --restart=unless-stopped ghcr.io/videocurio/proton-mail-bridge:latest

N’oubliez pas de fournir un volume pour la persistance des données (mkdir /path/to/your/volume/storage).

Maintenant, ouvrez un terminal dans le conteneur en cours d’exécution et utilisez l’interface de commande interactive de ProtonMail Bridge :

docker exec -it protonmail_bridge /bin/bash

À l’intérieur, killez d’abord l’instance de bridge par défaut car une seule peut tourner à la fois :

pkill bridge

Puis connectez-vous à votre compte ProtonMail (rappel : faut un compte payant) :

/app/bridge --cli

Suivez les instructions à l’écran, renseignez votre nom d’utilisateur, mot de passe et code 2FA. Une synchro de votre compte va commencer. Prenez un café en attendant ! Si vous utilisez plusieurs domaines ou adresses email, passez en mode « split » qui va vous permettre de définir des identifiants pour chaque adresse du compte.

Ensuite re-faite ceci pour resynchroniser encore un petit coup :

change mode 0

Quand c’est fini, tapez info pour récupérer les infos de connexion SMTP/IMAP générées par ProtonMail Bridge. Copiez bien l’username ET le mot de passe (différent de celui de votre compte ProtonMail !!). Vous pouvez maintenant configurer votre client mail favori avec ces identifiants, en précisant les ports SMTP 12025 et IMAP 12143 qu’on a exposés au lancement du conteneur Docker.

Et voilà, vous pouvez envoyer des emails chiffrés de bout en bout dans la plus grande des discrétion !

Pour aller plus loin, j’vous conseille de jeter un œil au README hyper complet de DaTux, avec tous les détails d’install et d’utilisation. Il a même prévu une version optimisée pour tourner sur un serveur TrueNAS Scale, le bienheureux.

En soutien, n’hésitez pas à lui mettre une petite étoile sur son repo GitHub et à partager ce tuto autour de vous !

A la prochaine !


Vous avez entendu la dernière de Najat Vallaud-Belkacem ? Figurez-vous que notre ancienne ministre de l’Éducation nationale a chié une tribune dans Le Figaro pour nous dire que nous, le gueux, on allait devoir rationner notre Internet !

Si si, je vous jure, c’est pas une blague.

D’après elle, on serait tous devenus des gros accros aux écrans et en particulier au « porno Ultra HD« , incapables de décrocher de nos smartphones et de nos réseaux sociaux. On est vraiment trop des cons, j’vous raconte pas. Bon, c’est vrai que l’addiction aux écrans, c’est un vrai problème mais quand même, de là à vouloir nous couper Internet au bout de 3 Go par semaine, faut pas pousser mémé dans les orties !

Concrètement, sa brillante idée ce serait de nous filer un nombre limité de gigas à utiliser par jour. Comme ça, au bout de 3 vidéos YouTube et 2 stories Insta, bim, t’es déconnecté de force jusqu’au lendemain ! Merci qui ? Merci Najat !

Elle nous explique que c’est pour notre bien, que ça va nous permettre de nous « libérer » de tous les maux d’Internet : le cyberharcèlement, la désinformation, la dépendance, les dérives de l’IA… Rien que ça ! Avec des arguments pareils, on n’ose plus rien dire. Même Raël il avait pas osé !

Ah oui, elle a dit aussi, je cite : « On peut même, toute personne s’y connaissant un tant soit peu en programmation vous le dira, coder sans ordinateur, avec un crayon et un papier.« 

Bah ouais, et pour compiler le programme, on a qu’à chiffonner la feuille très très fort avant de l’insérer dans le port USB de notre ordinateur. T’es au top, Najat !

Sauf que bon, entre nous, est-ce qu’on a vraiment besoin que l’État vienne jouer à la nounou avec notre conso Internet ? Perso, j’ai passé l’âge. Et puis si on commence à accepter ça, où est-ce que ça s’arrête ? Bientôt ils vont aussi vouloir nous rationner l’oxygène pour lutter contre la pollution de l’air ?

Mince, je vais encore leur donner des idées.

Après, je dis pas, y a sûrement des trucs à faire pour que note usage du numérique parte moins en vrille. Mais de là à sortir l’artillerie lourde et nous imposer une cure de désintox forcée comme si on était tous des gosses, je trouve ça un poil extrême. Nous, avec Internet, on bosse, madame. Nous, on se divertit, on socialise, plus tout un tas de trucs auquel t’as pas songé. On n’a pas tous la chance d’avoir un larbin qui rédige et envoie nos emails à notre place pendant qu’on se fait un petit tour à cheval ou qu’on se boit un thé avec les keupines.

Cela dit, si jamais son délire de rationnement devient réalité, je propose qu’on commence par tester ça sur nos politiques. Juste pour voir leurs têtes au bout de 24h sans pouvoir lâcher un communiqué foireux dans Le Figaro ou un petit post Instagram genre on ça s’ambiance avec des people . Ça nous fera des vacances !

Najat, la prochaine fois, si t’as d’autres idées « progressistes » de ce genre, n’hésite pas à les garder pour toi. Nous on est très bien avec notre Internet, même si on en abuse un peu parfois.

C’est ça aussi la Liberté.

Allez, garde la pêche Najat !

Image d’illustration : Une femme random générée par IA, qui n’a rien à voir avec Najat