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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Chrome, j’ai jamais vraiment aimé. Pas parce que ça ne fonctionne pas bien, mais parce que ça a toujours été le meilleur cheval de Troie de Google pour faire adopter ses technos et tracker les habitudes des gens afin de mieux cibler leur pub.

Alors bien sûr, quand je dis ça, les libristes les moins avertis me sortent la carte du « Oui, mais y’a Chromium, c’est pareil, mais c’est libre« .

Sauf que Chromium, même si c’est libre, intègre encore bon nombre de dépendances aux services web de Google. Et l’idée de cet article aujourd’hui, c’est de vous faire découvrir une 3e alternative qui est une version de Chromium débarrassé pour de vrai de tous ses liens avec Google.

Ça s’appelle Ungoogled Chromium et ce browser conserve ainsi l’expérience utilisateur par défaut de Chromium, sans dépendances aux services web de Google (Google Host Detector, Google URL Tracker, Google Cloud Messaging, Google Hotwording, etc.), tout en offrant des tas d’options pour améliorer la confidentialité et le contrôle de vos données.

Dispo sous macOS, Windows et Linux, ce navigateur désactive également le service de Safe Browsing (donc attention), bloque les requêtes internes adressées à Google et ajoute même de nouvelles fonctionnalités visibles ici chrome://flags ou encore la possibilité de modifier l’URL appelée pour les suggestions liées au moteur de recherche utilisé (chrome://settings/searchEngines). Toutes les popups sont également ouvertes dans des onglets et j’en passe.

D’ailleurs, Ungoogled Chromium emprunte aussi de nombreuses modifications de portage de Chromium tels que Bromite, Iridium, Inox patchset et même la version intégrée à Debian.

C’est vraiment très complet et tous ces petits changements sont détaillés sur la page Github du projet.


Vous souvenez-vous de quand est sorti le jeu Half Life ? C’était le 19 novembre 1998 et je m’en souviens bien car ce jeu était vraiment la hype de l’époque. On y incarnait Gordon Freeman, un scientifique qui doit combattre les Aliens débarquant sur Terre à cause d’une expérience ratée à Black Mesa, le labo où il bosse.

Voici à quoi ressemblait ce jeu à l’époque :

Ne vous laissez pas tromper par les pixels parfaitement normaux à l’époque. Le jeu était fou, c’était une aventure de dingue, avec une bonne dose de stress.

Depuis, 25 années se sont écoulés et pour fêter ça, Valve a décidé de remettre au goût du jour Half Life premier du nom en resortant le même jeu mais restauré, augmenté et revivifié !! En effet, les développeurs ont fait un travail colossal pour restaurer ce chef-d’œuvre tout en y ajoutant une touche de modernité. Le premier changement frappant, ce sont bien évidemment les graphismes. L’équipe a retravaillé les éclairages et adapté le jeu aux écrans XXL d’aujourd’hui.

On redécouvre donc Half-Life sous un nouveau jour, avec des détails plus nets, des ombres plus réalistes, et un champ de vision élargi. Si vous avez joué au premier opus, la madeleine va être folle !

Ils ont également peaufiné la prise en charge des contrôleurs et du réseau Steam. Et ce n’est pas juste un coup de peinture. Dorénavant, le jeu fonctionne à merveille sur les configurations modernes, y compris sur le Steam Deck. Mais ce n’est pas tout puisque cette mise à jour spéciale 25e anniversaire inclut aussi du contenu de Half-Life Uplink ainsi que quatre nouvelles cartes multijoueurs et pour les puristes, les dev ont également remis au gout du jour l’artwork original du menu principal et des modèles de personnages issus des premières versions alpha du jeu.

Bref, ce Half Life 2023 est un véritable voyage dans le temps pour les fans de la première heure.

Et pour couronner le tout, il y a également un documentaire qui retrace l’histoire du jeu et vous montrera comment ce jeu a été conçu. Vous aurez aussi la chance d’entendre des anecdotes de fou directement de la bouche de ceux qui l’ont conçu. Bref, si vous avez un peu de temps, je vous conseille.

Enfin, le moment que vous attendez tous : Half-Life remasterisé version 2023 est disponible gratuitement ce week-end !

Téléchargez-le via Steam, et il sera à vous, pour toujours. Une occasion en or de découvrir les aventures de Gordon Freeman pour tous ceux qui n’ont jamais touché à ce classique. Et si comme moi, vous avez connu, c’est une bonne occasion de vous replonger dans cette aventure avec des yeux neufs.

Alors, prêts à redécouvrir Black Mesa ?


Si vous êtes sous Mac et que vous avez moyen confiance dans les rigolos qui partagent votre open space, j’ai un outil pour vous.

SwiftGuard est un outil de sécurité pour macOS qui offre une surveillance des ports USB, une liste blanche d’appareils autorisés et la possibilité de tout personnaliser aux petits oignons. Cet outil génial vise à protéger vos fichiers et à empêcher l’exfiltration de données, notamment dans les environnements publics.

Cette application anti-forensic se niche dans votre barre des tâches, scrutant les allées et venues sur vos ports USB.

Et si un intrus USB est détecté, SwiftGuard réagira au quart de tour, mettant votre système en hibernation ou l’éteignant carrément.

Mais ne vous inquiétez pas, vos fidèles périphériques à vous, seront sur liste blanche, et vous avez évidemment le contrôle des actions à exécuter, avec même un compte à rebours pour désarmer la procédure d’extinction.

Avec ce genre d’outil, il est possible également de déterminer qu’une clé USB connectée à l’ordinateur se comporte comme un sésame et qu’une fois qu’on la retire, l’ordinateur s’arrête. En attachant cette clé USB à votre poignet, si quelqu’un subtilise votre ordinateur pendant que vous l’utilisez, la clé sera déconnectée et le Mac s’éteindra automatiquement.

J’avoue, c’est pour les super paranos, ou pour les sociétés qui ont des protocoles de sécurités très élevés mais savoir que c’est possible, c’est déjà ça. En plus, c’est totalement open source, donc auditable et compilable sans soucis.

Bref, vous transformez votre Mac en forteresse numérique, et ça, c’est cool !

À télécharger ici !


— contient des liens affiliés Amazon —

Ça fait un bon moment que je me suis habitué à avoir 3 écrans pour bosser. C’est très pratique notamment lors de mes lives Twitch où je peux partager un écran, suivre les commentaires en live et me garder une zone « off » pour faire des trucs que je ne souhaite pas montrer.

Seulement voilà, que ce soit avec le MacBook Air M2 ou l’iMac M3, comme ceux-ci ne sont pas équipés d’une puce Silicon Pro ou Ultra, impossible de brancher plus de 1 écran.

C’est relou et sur ce coup, je ne remercie pas Apple.

Mais c’était sans compter sur la techno Display Link qui permet de corriger ce désagrément. DisplayLink est une entreprise spécialisée dans le développement de logiciels et de puces qui facilitent la connexion entre les ordinateurs et les écrans qu’ils soient connectés en HDMI, en USB, Ethernet ou même Wi-Fi.

Leur technologie propriétaire est utilisée dans un tas de produits, notamment des docks et autres adaptateur USB-C / Thunderbolt. Leur modèle commercial repose sur la vente de puces et de licences pour leur technologie à des fabricants de matériel informatique, qui intègrent ensuite ces solutions dans leur matos.

Ça faisait un moment que j’en avais entendu parler, mais jusqu’à présent, j’avais toujours réussi à contourner le problème. Mais avec mon iMac M3, c’était mort. J’ai donc investi dans cet adaptateur de marque OWC et voici un petit article pour vous donner mon avis sur ce produit.

Ce boitier qui fait 12 cm sur 6 cm se branche sur un port Thunderbolt ou USB-C et dispose de 2 ports HDMI permettant de brancher 2 écrans 4K sur l’ordinateur. Idéal donc pour les utilisateurs de Mac Apple Silicon M1, M2 ou encore M3. Mais il peut également fonctionner sur les PC si votre ordinateur est incapable de gérer plus de 1 écran externe.

Techniquement, la solution de DisplayLink repose sur une combinaison de matériel et de logiciel. On y trouve donc une puce spéciale, conçue pour encoder et compresser les signaux vidéo. Lorsque l’utilisateur connecte un écran via un de ces adaptateurs, le signal vidéo de l’ordinateur est d’abord compressé via le logiciel DisplayLink puis une fois que le signal arrive aux écrans, la puce DisplayLink décompresse et reconstitue le signal vidéo, assurant que l’image affichée est fidèle à celle d’origine.

Cette méthode de compression et décompression offre une grande flexibilité dans les configurations d’affichage, et garantit une qualité d’image élevée. Bref, c’est plutôt ingénieux et ça rend possible l’utilisation de plusieurs écrans via un seul port USB-C Thunderbolt. Et vous pouvez évidemment faire de la copie d’écran ou de l’affichage étendu comme si c’était nativement.

En plus de sa fonctionnalité principale, l’adaptateur offre également une alimentation, permettant de recharger complètement un MacBook Pro ou MacBook Air M1 tout en faisant fonctionner deux écrans à partir d’un seul port.

Niveau prix, par contre, c’est assez cher, mais on paye la technologie qui se trouve dedans… Celui-ci est vendu un peu plus de 123 euros. Par contre, dès que je l’ai reçu, je l’ai branché, j’ai installé le soft DisplayLink et ça a tout de suite fonctionné. Je n’ai pas eu besoin de faire de paramétrage chelou et ça a même réglé les soucis de résolution que j’avais sur mes écrans externes.

Pour la petite histoire, l’un d’entre eux est 4K, mais l’image se retrouvait être bien baveuse une fois branché en direct sur un Mac avec une puce Silicon. Avec ce boitier d’OWC, ils ont été pris en charge par macOS aussi bien qu’un écran Apple officiel.

Pour info, le boitier que j’ai choisi permet de brancher uniquement 2 écrans supplémentaires mais il existe d’autres boitier DisplayLink qui permettent d’en connecter beaucoup plus. Je vous laisse aller voir ça.

Bref, c’est vraiment un truc indispensable si vous êtes passé un ordinateur Apple M1 / M2 / M3 et que vous galérez avec vos écrans externes. Là, avec ce boitier plus de souci.


Si vous êtes équipé d’un iPhone ou d’un iPad et que vous adorez diffuser de la musique à l’aide d’AirPlay, vous êtes peut-être frustré de ne pas pouvoir le faire sur d’autres appareils Upnp, ChromeCast ou vos enceintes Sonos. En effet, ces protocoles et ce matériel n’ont rien à voir avec AirPlay et ne sont pas supportés par Apple.

Mais c’était sans compter sur le projet AirConnect pour Synology qui va vous permettre de rendre compatible AirPlay, l’ensemble des appareils Upnp et Chromecast de votre réseau. Ce package s’installe facilement sur les routeurs et les NAS Synology et sans aucune configuration, vous permettra de voir comme appareil AirPlay, tout ce qui ne l’est pas, y compris le matos Sonos.

Je l’ai mis en place chez moi et j’ai trouvé ça tellement génial que je vous en ai fait une vidéo tuto rapide :

AirConnect-Synology est un package compatible de la version 5.0 de DSM à la version 7.1 (attention, vérifiez bien quand même si votre architecture de NAS / Routeur est compatible).

A découvrir ici.