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Vous pensiez que votre infra était bien protégée ? Détrompez-vous les amis, les cyberattaques sont de plus en plus vicieuses et sophistiquées !

J’sais pas si vous utilisez Cloudflare pour sécuriser et optimiser votre site, mais si c’est le cas, vous allez être heureux puisqu’ils ont sorti un nouvel outil pour nous aider à garder nos sites en sécurité: Cloudflare Security Center.

Cette nouvelle fonctionnalité nous permet d’avoir une vision globale de notre surface d’attaque, c’est-à-dire tous les points d’entrée potentiels pour les hackers. On parle des serveurs, des applis, des APIs, bref, tout ce qui est exposé sur le web. Le Security Center scanne tout ça et nous alerte sur les failles de sécurité et les mauvaises configurations qui pourraient nous mettre dans la mouise.

Vous aurez donc besoin :

  • D’un compte Cloudflare (bah oui sinon ça marche pas)
  • Au moins un site web sous leur protection (logique)

Passons maintenant à l’activation de la fonctionnalité et le lancement du scan initial

  1. Rendez-vous sur le dashboard de Cloudflare et sélectionnez votre compte.
  2. Foncez ensuite dans « Security Center » > « Security Insights« .
  3. Sous « Enable Security Center scans« , vous avez un bouton magique « Start scan« . Et bien cliquez dessus !
  4. Et patientez… Zzzz.. Le premier scan peut prendre un peu de temps selon la taille de votre site.
  5. Une fois fini, la mention « Scan in Progress » disparaît et laisse place à la date et l’heure du dernier scan. Easy !

Vous verrez alors les problèmes détectés sur votre compte Cloudfalre ainsi que leur sévérité. De mon côté, rien de bien méchant.

Mais attention, c’est pas juste un simple scanner ! L’outil a aussi des fonctionnalités de gestion des risques. Il vous aide à prioriser les problèmes et vous guide pour les résoudre rapidement. Plus besoin de se prendre la tête pendant des heures, on clique sur quelques boutons et hop, c’est réglé !

Ensuite, vous n’aurez rien à gérer puisque Security Center fera des scans régulièrement en fonction de votre forfait. Plus vous avez un plan costaud, plus vos scans seront fréquents.

Ce centre de sécurité propose également un scan de votre infra pour voir tous vos sous-domaines et savoir s’ils sont correctement sécurisés. Et si y’a une adresse IP, un nom de domaine, une URL ou un AS sur laquelle vous avez un doute, vous pouvez même mener une petite enquête dessus

En plus, le Security Center surveille aussi les tentatives d’usurpation d’identité et de phishing. C’est encore en beta, donc j’ai pas pu tester, mais imaginez un peu que des petits malins qui essaient de se faire passer pour votre boîte pour piquer les données de vos clients… Et bien avec Cloudflare qui veille au grain, vous devriez vite les débusquer.

Bref, que vous ayez un petit site vitrine ou une grosse plateforme e-commerce, si vous utilisez Cloudflare, je vous invite à y faire un tour.



— Article en partenariat avec Incogni

Salut la compagnie, vous vous souvenez de cette époque éloignée de fin 2023 ? Je vous avais présenté une source de fuite potentielle de vos données privées : votre voiture « intelligente ». Et bien depuis j’ai continué à voir des choses pas très fun pour nous, pauvres consommateurs de ce genre de véhicules que nous sommes.

Alors je ne sais pas si c’est le phénomène Baader-Meinhof qui agit, mais je vois passer plus souvent des informations sur le sujet depuis quelques mois. Pour ceux qui ne sachez pas, cet effet c’est une sorte de biais cognitif qui fait que lorsqu’on remarque une chose pour la première fois, on a tendance à la voir plus souvent. L’exemple typique : vous achetez un nouveau pull et subitement vous voyez 4 personnes chaque jour qui portent le même. Après c’est de votre faute aussi, vous auriez pu vous douter que 75% de la population se fournit dans les mêmes boutiques de fringues ou portent les 12 mêmes marques.

Bref, pour en revenir aux voitures, depuis l’étude Mozilla partagée dans mon article précédent … je ne vois plus que des fuites d’huile de données dans le monde de l’auto. Rien qu’en janvier, nous avons eu droit :

  • au hack de la National Automobile Dealers Association (NADA, importante organisation commerciale représentant les concessionnaires franchisés de voitures et de camions neufs aux US). Numéros de téléphones, emails, factures, paiements et cartes des acheteurs … au total plus d’un million de données.
  • Mercedez-Benz qui oublie une clé privée dans un repo GitHub public, donnant accès à tout son code source.
  • Hyundai Inde qui expose les données perso de ses clients (noms, adresses physiques …)
  • Plus de 100Gb de données récupérées chez Nissan après une attaque visant les acheteurs australien et néo-zélandais

Et ce n’est que sur une période d’un mois ! Ce qui confirme plutôt bien ce que j’écrivais dans l’article de l’an dernier : sécuriser vos données chez les constructeurs automobiles ? Aussi important qu’un grain de sable au milieu du Sahara pour un Inuit.

Ces informations sont ensuite revendues aux data brokers. Qui peuvent alors les combiner avec les nombreuses bases de données déjà récupérées ailleurs sur le web (légalement ou non). Le mail et les données bancaires que vous avez donnés au concessionnaire se retrouvent aussi dans une base de boutique en ligne qui dispose de l’historique de vos achats fringues et gadgets ? Paf, on a un profil plutôt complet de vous. De votre nom et prénom, à votre adresse physique, la voiture que vous conduisez, ce que vous faites durant vos temps libres et comment vous vous habillez. Plutôt précis. Sans compter que les endroits que vous fréquentez sont éventuellement dans la liste aussi (que ce soit via les déplacements de la voiture, ou depuis votre téléphone).

Incogni Infos Perso

Même en étant parano c’est compliqué de ne rien laisser filtrer. D’où l’intérêt de ne pas laisser trainer nos données déjà récupérées par l’un ou l’autre broker. Et pour y arriver sans passer des journées entières à effectuer les recherches en solo dans son coin : il y a Incogni.

Je vous ai déjà présenté le service à de multiples reprises ici, mais un petit rappel ne fait pas de mal. En vous abonnant à Incogni, vous allez lui donner l’autorisation de contacter les data brokers (il en connait quasi 200) en votre nom. Et leur demandera de retirer les informations que vous voulez voir disparaitre, en faisant valoir les lois en vigueur (RGPD & co). En quelques jours/semaines vous verrez les premières suppressions arriver dans votre tableau de bord.

Est-ce que ça marche ? Oui, en grande partie. J’ai d’ailleurs fait un retour d’expérience personnel sur plusieurs mois d’utilisation. Tous les brokers n’ont pas joué le jeu, mais la majorité l’a fait. Et je peux vous dire que j’ai senti une réelle différence dans le nombre de spams et de sollicitations que je reçois. Après je sais que j’ai un profil d’utilisateur du web plutôt « power user », avec une adresse mail qui traine partout depuis 20 ans et des centaines (et sans doute milliers) de sites testés pour vous concocter mes petits articles quotidiens pleins d’amour. Ce sera forcément moins sensible si vous apparaissez seulement dans 3 bases de données.

Le petit plus d’Incogni c’est qu’une fois qu’un broker vous a retiré de sa base, l’outil va continuer à vérifier de temps en temps que vous n’y revenez pas. Et son interface est ultra simple à prendre en main. Elle vous donnera même des informations précieuses sur l’avancée des travaux, mais aussi la dangerosité des gens qui ont rachetés vos infos.

Jusqu’ici le service de Surfshark se targue d’avoir validé plus de 20 millions de demandes de retraits. L’air de rien ça doit commencer à faire un peu moins de profils complets chez certains brokers. Continuons donc à leur mettre des bâtons dans les roues.

Découvrir Incogni !


Vous en avez assez du gros bordel dans la barre de menu sur votre Mac ? Hé bien, j’ai découvert un outil plutôt sympa qui pourrait bien résoudre ce problème. Ça s’appelle Ice et vous pouvez le trouver ici.

Trêve de blabla, pour résumer, c’est un outil de gestion de la barre de menus et sa fonction principale est de masquer et d’afficher les éléments de la barre de menus ou de créer une section « Toujours cachée » pour les éléments que vous ne voulez jamais voir.

Il y a aussi des raccourcis clavier pour basculer entre les différentes sections de la barre de menus, et même pour faire apparaître temporairement des éléments individuels. De plus, il y a une fonctionnalité qui permet d’afficher les icônes de la barre de menus dans un panneau déroulant, comme alternative à la barre de menus elle-même.

Grâce à Ice, vous pouvez adapter la barre de menus à vos besoins et à votre style. Vous pouvez également ajuster l’espacement entre les icônes de la barre de menus pour un look vraiment sur mesure.

Vous pouvez choisir entre une teinte unie et un dégradé pour la barre de menus, ajouter une ombre ou une bordure, et même opter pour des formes de barre de menus personnalisées, comme arrondies ou divisées.

Il y a aussi quelques autres fonctionnalités pratiques incluses dans Ice, comme la possibilité de le lancer au démarrage et les mises à jour automatiques.

Et c’est distribué sous licence MIT donc c’est libre ! Bref, à tester d’urgence si vous êtes sous macOS et que vous détestez la barre d’icônes, surtout avec ce foutu notch qui masque tout.

À télécharger ici.

Merci à Lorenper


Et yooo !

Si vous cherchez un moyen de sécuriser vos communications en ligne, Jami est probablement une réponse à votre préoccupation. Il s’agit d’un logiciel de communication entièrement libre, décentralisé, et sécurisé. Anciennement connu sous le nom de SFLphone puis Ring, Jami est un projet soutenu par la Free Software Foundation et est disponible sur toutes les plateformes, y compris Windows, macOS, Linux, Android et iOS.

Disponible en téléchargement sur jami.net, Jami offre une multitude de fonctionnalités pour répondre aux besoins de communication modernes. Tout d’abord, son fonctionnement est entièrement distribué et repose sur deux réseaux distincts: OpenDHT, une table de hachage distribuée, mais également sur un smart contrat Ethereum pour tout ce qui est enregistrement des noms d’utilisateurs. Cela signifie que toutes les communications sont peer-to-peer et ne nécessitent pas de serveur central pour relayer les données entre les utilisateurs. Génial non ?

Jami offre donc un large éventail de fonctionnalités, notamment la messagerie instantanée, les appels audio et vidéo, les groupes de discussion (appelés les Swarms), les vidéoconférences sans hébergement tiers, l’enregistrement des messages audio et vidéo, le partage d’écran et la diffusion de médias.

Une caractéristique intéressante de Jami est qu’il peut également fonctionner en tant que client SIP. Le logiciel est conforme à la norme X.509 et utilise un cryptage de bout en bout de pointe avec la confidentialité persistante pour toutes les communications.

Comme mentionné précédemment, Jami est disponible sur toutes les plateformes, y compris les environnements de bureau tels que GNOME et KDE, ainsi que sur les smartphones Android et iOS. Les utilisateurs n’ont besoin d’aucune information personnelle pour créer un compte, ce qui contribue à préserver leur anonymat.

En plus des avantages de sécurité et de vie privée, Jami offre également des avantages tels que la gratuité, tant en termes de coût que de liberté, et l’absence de restrictions sur la taille des fichiers, la vitesse, la bande passante, les fonctionnalités, le nombre de comptes, le stockage, et bien d’autres. De plus, comme s’y sont engagés ses créateurs, il n’y aura jamais de publicité sur Jami.

C’est donc une excellente alternative aux services de communication traditionnels (Teams, Zoom ou ce genre de merdes), offrant une plate-forme décentralisée, sécurisée et respectueuse de la vie privée pour tout ce qui est appels, messagerie et partages d’écran.

Si ça vous branche de tester, c’est par ici que ça se passe.

Merci à Lorenper


Je ne sais pas si ça va vous motiver pour aujourd’hui ou si on contraire, ça va vous faire poser des congés, mais j’ai découvert grâce à Lorenper, un projet plutôt dingue qui allie la magie du Raspberry Pi et le côté pratique d’un NAS (Network Attached Storage). En gros, imaginez pouvoir créer votre propre espace de stockage en réseau à la maison, à moindre coût et avec une petite bête électronique qui consomme très peu d’énergie.

Hé bien c’est possible grâce au Raspberry Pi NAS qui est un projet DIY dont toutes les étapes sont décrites chez Printables.

Le Raspberry Pi, pour ceux qui ne connaissent pas encore, est un mini-ordinateur à bas coût qui permet de réaliser de nombreux projets DIY (Do It Yourself) à la fois ludiques et utiles. Il est devenu très populaire pour la création de serveurs en tous genres, et notamment pour mettre en place un NAS.

Le truc, c’est que les NAS sont généralement assez chers, et leurs performances ne sont pas toujours à la hauteur de leur prix. J’ai un Synology à la maison et j’en suis très content. Mais grâce au Raspberry Pi, il est maintenant possible de créer un NAS sur mesure, avec des fonctionnalités adaptées à nos besoins, et ce, pour une somme modique.

La première étape pour créer un Raspberry Pi NAS consiste à rassembler le matériel nécessaire. Vous aurez besoin d’un Raspberry Pi (de préférence de dernière génération pour bénéficier de performances accrues), d’une carte microSD pour le système d’exploitation, d’un disque dur externe ou d’une clé USB pour le stockage, d’une alimentation adaptée et de deux ou trois autres petites choses telles qu’un écran OLED. Je vous laisse vous référer à la liste du matos sur le site Printables.

Une fois le matériel rassemblé, il faudra préparer la carte microSD avec le système d’exploitation. La distribution la plus populaire pour ce genre de projet est Raspbian. Une alternative intéressante est OpenMediaVault qui intègre déjà de nombreuses fonctionnalités pour un NAS.

Le disque dur externe ou la clé USB que vous choisirez pour le stockage devra être formaté et monté sur le Raspberry Pi. Il est possible d’utiliser différents systèmes de fichiers tels que NTFS, FAT32 ou EXT4. À noter qu’il est également possible de configurer un RAID (Redundant Array of Independent Disks) pour augmenter la capacité de stockage et garantir la sécurité des données. Plus y’a de plus, plus on est à l’aise, blaiz !

En ce qui concerne le partage des fichiers et dossiers sur le réseau, plusieurs protocoles sont disponibles et peuvent être configurés selon vos besoins. Le plus commun est le protocole Samba (non, pas de Janeiro…) qui est compatible avec les systèmes Windows, macOS et Linux. Un autre protocole intéressant est NFS (Network File System) qui fonctionne principalement avec les systèmes Linux et UNIX. Pour ceux qui souhaitent accéder à leurs fichiers depuis le Web, il est possible de mettre en place un serveur FTP (File Transfer Protocol) ou d’utiliser des applications de cloud personnel telles que Nextcloud ou Owncloud.

Mis à part les fonctionnalités de base d’un NAS, le Raspberry Pi permet d’ajouter d’autres services supplémentaires tels que la sauvegarde automatisée de vos données, la synchronisation entre plusieurs dispositifs, l’accès à distance sécurisé via VPN ou encore la diffusion de contenus multimédias en streaming grâce à des logiciels tels que Plex ou Kodi. Vous avez de quoi vous éclater techniquement, ne vous inquiétez pas.

Bref, créer un NAS avec un Raspberry Pi est un projet plutôt cool qui permet d’obtenir un système de stockage en réseau sur mesure, économique et performant. Les possibilités sont presque infinies, et vous pourrez adapter votre NAS à vos besoins spécifiques grâce à la flexibilité offerte par le Raspberry Pi.

Puis si vous voulez faire d’autres trucs avec votre Raspberry Pi, mais que vous n’avez pas d’idées, je vous ai compilé une super liste de projets ici.

Merci à Lorenper